Seydina Mbacké KANE et Serigne Samba GUEYE, deux étudiants de l’Université virtuelle du Sénégal ont représenté l’institution à la 27e édition du Concours africain de Procès Simulé des Droits de l’Homme qui s’est déroulé à l’Université du Ghana, Legon, du 6 au 11 août 2018. Ils partagent leur expérience à l’issue de cette compétition.
Accompagnés de Monsieur Abdou Khadre DIOP, leur encadreur, nos deux ambassadeurs ont pris part à ce concours continental, une première expérience très réussie pour l’UVS. Cette compétition s’est déroulée en deux phases : une phase de poule préliminaire et la finale qui a opposé les deux meilleures équipes de chaque poule. L’équipe de l’UVS a délivré quatre matches âprement disputés, mais qui ne lui ont cependant pas permis d’accéder à la finale.
Fort intérêt pour le modèle pédagogique de l’UVS
Cette performance pour une première participation satisfait entièrement leur encadreur. « L’appréciation est positive. Pour une première participation, l’UVS s’est fait connaître sur la scène africaine et notre modèle pédagogique a suscité une certaine curiosité. D’ailleurs, des pistes de collaboration sont nées avec des partenaires qui sont intéressés par notre modèle. Nos étudiants ont eu l’occasion d’échanger et de partager leur expérience avec d’autres étudiants venus d’universités africaines francophones, anglophones et lusophones », a dit Monsieur Abdou Khadre DIOP, qui justifie par ailleurs l’élimination par le manque d’expérience de nos étudiants pour ce type de concours.
Pour Serigne Samba GUEYE, même si la récompense n’est pas au bout, l’édition 2018 du concours de procès simulé lui a permis d’acquérir beaucoup de connaissances : « Nous nous sommes beaucoup imprégnés du droit international car plusieurs panels abordant des thèmes d’actualités ont été organisés. Ce qui est d’une importance capitale pour tout étudiant en droit, particulièrement sur le thème sensible du droit de la femme et de la personne âgée en Afrique. » Il s’est également réjoui du melting-pot de l’événement mêlant, des cultures riches et variées, suscitant les curiosités et favorisant des échanges entre étudiants venus d’horizons différents : « Il y avait une forte cohésion entre nous comme si nous avions eu à faire le parcours universitaire ensemble, si bien que les barrières de langues et autres ne se ressentaient pas. Ce qui a facilité en quelque sorte nos nombreux et fructueux échanges sur le droit.
Quant à Seydina Mbacké KANE, son binôme dans cette formidable aventure, il est animé par un sentiment de fierté et de satisfaction des efforts accomplis par son équipe durant la compétition, même si l’élimination fut prématurée. Il retient de son séjour à Accra l’opportunité, d’avoir davantage appris sur les enjeux liés à la protection des droits de l’homme en Afrique et les moyens déployés à cet effet : « Le concours nous a permis de découvrir le Droit International Humanitaire. Une matière qui nous était complètement inconnue. C’est au cours de la préparation du concours que j’ai eu à mieux cerner le sujet, d’en développer un intérêt particulier et de décider d’en faire mon choix de spécialisation à l’avenir. »
Favoriser les concours de plaidoirie inter-Eno
Après cette toute première expérience, Monsieur Abdou Khadre DIOP a adressé sa satisfaction à l’équipe pionnière de l’UVS : « Ils ont été à la hauteur et ont dignement représenté notre institution et notre pays. À tous les étudiants, les opportunités sont ouvertes », ajoute-t-il. Il a exhorté les étudiants à être fiers de leur université et à travailler dur pour se hisser au plus haut et écrire les plus belles pages de son histoire. Pour mieux préparer les prochaines échéances, le Pôle des sciences Economiques, Juridiques et de l’Administration (SEJA) projette d’organiser un concours de plaidoirie inter-Eno afin, d’une part, de former les étudiants à la prise de parole en public et d’autre part, de repérer les meilleurs talents parmi eux.
Cette 27e édition du concours de plaidoirie a également permis à Seydina Mbacké KANE et Serigne Samba GUEYE de développer leur capacité d’adaptation dans un environnent différent, d’intégrer ces nouveaux acquis durant leurs parcours de formation. De retour à Dakar, ils ont partagé leur expérience avec leurs camarades étudiants qui nourrissent à leur tour, l’ambition de participer à ce concours continental de plaidoirie.
Mamadou Alpha SANE